samedi 30 mai 2009

suite du samedi 30mai 2009

Nous étions de retour à Forks. Charlie avait été adorable avec moi. Il ne m’avait pas posé de questions et ne me tenait pas rigueur d’être partie à la va- vite de chez lui. Je pense qu’il connaissait mes raisons, que lui aussi savait qu’une rupture était souvent plus facile à vivre par l’éloignement.

Charlie m’avait simplement dit « tu as l’air d’aller bien. Cela me fait plaisir de t’avoir à nouveau près de moi ». Nous avions rougis tout les deux et avions rapidement détournés notre regard. C’était notre relation : nous nous aimions mais nous n’arrivions pas vraiment à communiquer. Cela ne me dérangeait pas, je savais que nous nous comprenions et c’était le principal.

Edward avait tenu parole, il était resté auprès de moi. J’avais peur qu’il s’en aille, une fois qu’il aurait constaté que je m’étais totalement remise du massacre des Volturis.

J’avais eu tord. Il restait là, près de moi. Il continuait de m’inonder de preuves d’amour, de me regarder comme si j’étais une déesse, de me protéger comme si j’étais en sucre. Nous étions redevenus Edward et Bella. Tout était comme avant, voire même intensifié. J’avais connu la douleur de le perdre et cela avait tout changé. Il ne se passa pas un jour sans que je ne remercie la vie de me l’avoir rendu.

J’étais heureuse. J’étais soulagée de l’être, je n’avais ainsi pas à mentir à Edward. Je ne savais pas moi- même si je lui aurais dit si je souffrais. Partirait- il alors vraiment ?

J’enfuyais toutes ces interrogations en moi. J’étais prête à vivre pleinement cette histoire, sans penser au lendemain. Aussi étonnant que cela puisse être, j’étais devenue la parfaite adolescente typique ! Je vivais ma vie, seulement ce qui m’étais agréable.

Edward était de nouveau autorisé à venir passer les soirées à la maison. Charlie semblait tolérer la présence de mon petit ami. Mon père avait compris qu’Edward était prêt à mettre son propre bonheur entre parenthèses pour me rendre heureuse ! Il n’en fallait pas plus pour un père !

Evidemment, il était loin de se douter qu’il me rejoignait toutes les nuits dans ma chambre.

Ce fut justement lors d’une de ces fameuses nuits où Edward venait près de moi. Encore une fois, je feintais de ne pas avoir sommeil pour passer un maximum de temps avec lui. Je décidais de me levai, pour ne pas sombrer alors que je dormais à moitié dans les bras de mon ange.

« Et bien, et bien, qu’avez-vous fait de ma Bella réfléchie ? ». Me demanda mon prince alors que je lui montrais une tenue quelque peu sexy qu’Alice m’avait obligée à essayer. Il s’agissait d’une petite robe fleurie, très féminine mais incroyablement décolleté !

« J’ai décidé, cher monsieur, de me faire des petits plaisirs ! Et puis, essaye de dire ‘non’ à Alice, c’est peine perdue ! ».

Il me sourit et me prit la main. Il me fit tourner sur moi- même, comme pour plus m’admirer. Je rougis de sentir son regard si insistant sur moi. Il me souriait, de son incroyable sourire en coin.

« Ne fais pas ça Edward. Ne me regarde pas comme ça ! Tu sais que j’ai du mal à y résister ».

« Et pourquoi devrais- tu tenter d’y résister ? ».

Je tentai de comprendre ses paroles. Avait- il changé d’avis ? Acceptait- il que l’on se rapproche ?

« Bella, ma douce, ne te fais pas de films ! J’aimerais juste apprendre à me rapprocher un peu de toi, devenir capable de te toucher ».

Alors il m’allongea sur mon lit, comme si cela était naturel. Comme s’il s’agissait de notre seule occupation depuis des mois.

Je me surpris moi- même à l’embrasser avec violence. Je n’étais ni gênée ni stressée. Edward était tout pour moi et nous ne faisions qu’exprimer notre amour.

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